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La Confédération Per'rier

La Confédération, enfin chez vous

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Charlie et la Chocolaterie

--> Willy Wonka, Willy Wonka !

Bien que je n'ai que peu de temps actuellement, je vais, dès demain, réaliser un dossier sur LE film de l'été : Charlie et la Chocolaterie. Je vous parlerais donc de la dernière collaboration Depp/Burton, de long en large car il y a beaucoup, beaucoup, mais alors vraiment beaucoup de trucs à dire dessus.

Master Ten

Ecrit par Agobar, le Mardi 23 Août 2005, 15:38 dans la rubrique "News de la Confédération".

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Commentaires

mondaye

mondaye

23-08-05 à 16:12

Totalement d'accord... j'attends maintenant ^^


Chewin-gum I hate the most

Agobar

Agobar

24-08-05 à 13:40

Si les Maîtres Confédérateurs sont des génies créatifs, force est de constater que certaines personnes peuvent désormais se targuer d'avoir à leur palmarès des oeuvres au moins aussi intéressantes que celles de vos idoles.

Tim Burton fait partie de ces heureux élus, cela ne fait aucun doute. Comme il le dit lui même : "La Confédération est ma source d'inspiration majeure, mais j'ai tout de même tenté d'apporter un peu de personnalité à mes créations". Good point.

C'est donc de son nouveau métrage, Charlie et la Chocolaterie, dont nous allons parler. Adapté du roman de Roald Dahl, ce chef d'oeuvre avait déjà été porté à l'écran par "je ne sais pas qui" en 1971.

Mais en même temps, l'ancien film, on s'en tape.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, petite (?!) précision : Dans la version Burton, l'acteur interprétant Willy Wonka, le gérant de la Chocolaterie n'est autre que...Depp.

Le plus grand acteur de tous les temps, le plus grand acteur de tous les temps, le plus...grand acteur de tous les temps. Ce rôle était probablement fait pour lui, c'est tout.

C'est un beau matin (ah bon ?) que le petit Charlie, un garçon pauvre, se réveille (ah). Il vit avec ses 2 parents, ses 4 grands parents, et c'est à peu près tout je crois. Il est si pauvre qu'il ne peut même pas se payer les friandises fabriquées dans l'immense chocolaterie, située non loin de chez lui. Comme il est vénère, il sort dans la rue, va dévaliser une vieille dame, et lui vole ses sous. Non, c'était une blague, Charlie est un garçon qui connait la morale, et il ne ferait jamais une chose pareille. Le seul moment de l'année ou il peut bouffer du chocolat, c'est à son anniversaire, ses parents, avec leur économies, peuvent lui offrir une tablette de chocolat Wonka. Oui oui, M. Willy Wonka est bel et bien le dirigeant de la chocolaterie de ouf, fermée depuis quelques années mais produisant toujours des tablettes. D'ailleurs, Charlie apprendra très vite que ce dernier invite 5 enfants à visiter sa chocolaterie; Wonka a en effet dissimulé 5 tickets d'or, à travers le monde, et si chanceux vous êtes, vous visiterez l'impressionnant édifice.

Charlie trouvera le 5eme ticket d'or, alors qu'il a trouvé de la maille dans la rue; il connait l'identité des 4 autres enfants car ils sont passés à la télé; 2 filles, 2 garçons :

Mike Teavee, un gros gamer de ouf, Veruca Salt, une petite peste ultra-gatée par ses parents, Augustus Gloop, un fan death-core des produits Wonka, qui doit peser environ 120 kilos, et Violette Beauregard(e), (on voit ici les influences Confédératrices), une petite blondasse qui mache tout le temps du chewing gum, d'un air...euh...

Les 5 enfants se rendront donc avec une personne de leur choix à la chocolaterie. L'heure du rendez vous est fixée sur le ticket d'or, et je suppose qu'Augustus Gloop a eu du mal à la lire, ce gros ayant bouffé un bout du ticket.

Willy Wonka acceuillera en personne les invités, et à ce moment commençera une aventure déjantée, mais vraiment, parce que la Chocolaterie Wonka, c'est un truc de ouf. En fait, c'est un parc d'attractions.

Willy Wonka

Et des attractions, il y en a. Tout au long du film, les 4 mômes (pas Charlie, parce que Charlie est gentil, hahaha) vont payer pour leurs péchés. Le film (comme le bouquin à la base) va tourner la dessus, et va jouer sur les faux clichés, les fausses morales, et va en fait se moquer de tout. Johnny Depp maîtrise son rôle à la perfection. Frôlant parfois l'autisme, il passera son temps à remettre les méchants enfants à leur place. Ses expressions faciales sont tout bonnement géniales, du "never seen before". Willy Wonka préferera laisser les enfants se foutre eux mêmes dans la merde, et continuera l'aventure avec ceux qui n'ont pas encore cédé à leurs péchés mignons. En fait, Willy Wonka est un peu à côté de la plaque, se fout complètement de sa visite, et ne connait pas la compassion. huhu. Willy Wonka veut juste un héritier, c'est donc tant mieux pour lui si il ne reste rapidement qu'un môme. Mais il lui FAUT un hériter.

Le personnage est donc plus que réussi, et entrera dans l'histoire du cinéma, comme beaucoup des rôles de Deppy. D'ailleurs, le seul truc que j'ai eu envie de faire en sortant de la salle, c'est de vociférer "Willy Wonka, Willy Wonka" cul nul, dans la rue.

A chaque fois qu'un môme fout la merde dans le truc, et disparait donc de la "team", les Oompas-Loompas, des petits espagnols de merde, chanteront une chanson, qui résumera la bétise personnage qui vient de tomber dans les ténèbres. Ce sont probablement là les meilleurs passages du film, tant les chansons sont excellentes, et se moquent (avec méchanceté) des pauvres petits bambins. Ultime.

Donc je disais tout à l'heure que le film joue sur les FAUX-clichés. En effet, au lieu d'inciter le public à évoluer, Charlie et la Chocolaterie rit plutôt de ces situations. Yé pense notamment à la télé, mais en fait à tout le reste. Innovant, le film se moque des gros.

Certaines scènes sont totalement absurdes, point barre. Et c'est là l'interêt, Charlie et la Chocolaterie, c'est absurde à bien des égards, genre la salle des feux d'artifices. excellent, surtout le stoïcisme dément des Oompas-Loompas.

Passons maintenant à la réalisation du film. Burton est capable de tout, c'est certain. La variété et la richesse des décors est tout simplement énorme. le meilleur exemple est bien évidemment la vallée de chocolat; c'est ultra coloré, ca donne faim, et ca donne envie de se baigner, avant tout.

Visuellement, ca dépote, donc, et Tim Burton restera le cinéaste le plus original au monde. Tout le film bénéficie donc d'un soin quasi-parfait, et ce n'est pas la bande-son qui viendra noircir le tableau.

Une fois de plus, Danny Elfman se retrouve aux commandes de la zik, et, même si l'on retrouve moins de thèmes marquants, les compositions restent d'un niveau bien au dessus de ce que l'on trouve actuellement. Toujours très personnelles, les ziks collent parfaitement à l'ambiance tarrée du film.

Alors, finalement, je ne sais pas trop, le film est-il porteur d'un message profond ? Y-a-t'il une morale dans le film? Ce n'est pas ma manière de voir les choses et je crois plutôt que Timmy a réalisé le film comme si une classe de maternelle composée de petit saligauds s'était rassemblée et avait balancé des idées à l'arrache. (bien évidemment supervisée par la Confédération)

Le(s) réalisateur(s) ne se prive(nt) de rien, ce qui donne peut être le film le plus...que j'aie vu.

Master Ten


Re: Chewin-gum I hate the most

Gypsy

Gypsy

31-08-05 à 21:16

Je suis bien d'accord avec tout ce qui a été dit, et j'avoue être dégouté de ne pas avoir vu ce film une bonne dizaine de fois (et pour cause, je ne l'ai vu qu'une fois). J'ajouterais que Johnny Depp reste L'ACTEUR, je lui ferais d'ailleurs volontiers les fesses si je le pouvais 




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